Visite de Caves Groupes
 

 

Visite des Caves Groupes

Point accueil sur la route touristique du champagne
  • Contact : Anne-Marie Lefèvre
  • Capacité : 60 à 90 personnes – langues parlées : anglais, allemand sur réservation
  • Horaires : Du lundi au vendredi : 9h00 – 11h30 et 14h – 18h00 et le samedi : 10h - 12h et 14h - 17h . Fermé le dimanche
  • Fermeture : le dimanche après-midi sauf pour groupe sur réservation
  • Congés : 3 semaines en août, 1 semaine en février
  • Intérêt : Maison d’architecture traditionnelle champenoise, visite commentée des caves et du cellier, taillés dans la craie. Galeries ogivales creusées dans le milieu du 19ème siècle, à flanc de coteau, à plus de 15 mètres de profondeur, accès de plain pied. Salle d’accueil de 150m², collection de pressoirs et d’objets ayant trait au travail de la vigne et du vin. Dégustation commentée et présentation des Champagnes, accords mets-champagnes.
  • Accès : par l’autoroute A4, sortie « Reims Cormontreuil » n°26, suivre les panneaux verts indiquant Châlons en Champagne, puis RN44 (20 minutes). Ou en venant de Troyes A26, sortie « la Veuve » n°27, sur A4-E50, puis prendre la RN44 direction Reims (15 minutes).
  • Parking : sur place.
  • Gratuité : moins de 12 ans, chauffeur, accompagnateur
  • Durée de la visite dégustation : 1h15.

La champagne

flûtes
 


Accord mets et Champagne Blanc de noirs
<big>Accord mets et Champagne Blanc de noirs</big><big></big><big></big><big></big><big></big>

Composés à 100 % des cépages de raisins noirs - pinot noir et/ou meunier - les vins de Champagne blancs de noirs ont une texture ample, riche et structurée et révèlent des arômes puissants et contrastés de fruits, d'épices, de blés murs, de miel et de moka, de bois, de cuir, de fumé, voire de torréfié.


Les entrées
Grands complices des charcuteries, ils s'accordent aussi bien avec la densité d'un jambon de pays qu'avec l'onctuosité de rillettes ou la suavité d'une fricassée de champignons des bois.
Terrines, fromage de tête, gésiers confits, cou d'oie farci, jambon de pays, champignons en fricassée, en aumônière ou en tourte s'harmonisent avec ces vin de Champagne choisis plutôt jeunes, pouvant avoir une certaine rondeur.

Les plats
Des accords vedettes à composer avec les gibiers à poils ou à plumes et les volailles, accompagnés de champignons sauvages, choux, lentilles, haricots secs, pommes de terre, châtaignes
Ils s'accordent à merveille avec les préparations longuement mijotées, confites, les rôtis, les cuissons à la broche ou en cocotte et ne craignent ni les sauces à base de crème ni celles à base de vin (à condition qu'elles soient légères).

Le gibier à poils en terrine, en daube, en civet, à la broche, rôti au four se déguste avec des vins blancs de noirs matures, puissants, charpentés et délicats.
Le gibier à plumes préparé au four, en cocotte, en salmis, en tourte s'accompagne de blancs de noirs de plénitude, millésimés.

Les volailles simplement rôties ou en fricassée se marient avec des blancs de noirs jeunes. Plus matures, ils conviennent parfaitement aux volailles confites, en sauce ou richement farcies. Les préparations à base de truffes ou de morilles seront sublimées par des blancs de noirs millésimés.

Les desserts
Les gâteaux secs ou moelleux à base de fruits secs et d'épices comme les madeleines, macarons, pain d'épices, cakes, les gâteaux aux noix, aux marrons; les desserts crémeux : pithiviers, Saint Honoré

Les interdits
Ail, vinaigrette, cornichons, les préparations trop liquides


Site du C.I.V.C. Février 2016






La flûte, ce n'est pas du pipeau !
<big><big><big>La flûte, ce n'est pas du pipeau ! </big><big></big></big><big></big></big><big></big>
 
Choisir le contenant idoine pour mieux apprécier le Champagne n’est pas anodin. La courbe, l’équilibre et la largeur d’un verre apportent un vrai plaisir à la dégustation.

En Champagne, le verre est ce que le mannequin est à la haute couture : il met en valeur le vin. Le verre influe sur la perception voire la sensation. Pour s’en convaincre, il suffit de servir le contenu du même flacon dans dix verres de hauteurs, largeurs et formes diverses pour avoir l’impression de boire dix vins différents. La texture, les arômes et la robe ne sont pas semblables.
Cette constatation est valable pour d’autres appellations viticoles.

Le verre idéal doit réunir plusieurs qualités.
Déjà l’esthétique, plutôt galbé, l’aspect visuel du verre conditionne la dégustation. Ensuite l’équilibre en main pour le confort.
Puis la largeur du verre à la surface du vin qui définit la surface d’échange entre le vin et l’air.
Il faut également compter sur la largeur en haut du calice qui conditionne l’intensité et la précision, et le plus important puisqu’il s’agit de vin et non de parfum : la courbe générale qui conditionne le flot en bouche, sans oublier pour le champagne la qualité de surface du verre qui conditionne l’effervescence.

flûtes
 
Si la coupe est associée à l’image de la fête et de l’effervescence, c’est la flûte qui convient le mieux au champagne dans la mesure où elle est suffisamment ouverte. Sa colonne de diffusion est propice à l’examen visuel du vin. Ses inconvénients sont d’ordre pratique : fragilité, lenteur du service ou risque de débordement si on verse trop vite.
Pour un vieux millésime, on peut également penser à un joli verre à vin.
Il existe différentes tailles de verres à champagne, mais pour qu’ils aient de la classe et remplissent bien leur office, il faut qu’ils soient suffisamment élancés.

A ce propos, voici quelques considérations mathématiques pour faire le malin à l’apéritif. Pour une flûte, on peut considérer comme optima les dimensions suivantes :
- Hauteur totale : 185 à 210 mm
- Hauteur du récipient : 90 mm
- Hauteur de la jambe 95 à 120 mm
- Diamètre de l’ouverture : 62.5 mm
- Diamètre maximum du récipient 74 mm
- Diamètre du pied : 70 à 75 mm

La capacité utile d’un tel verre, rempli à 1cm du bord, est de 22.5cl.

Une bouteille de champagne remplit cinq de ces verres aux deux tiers ; cela fait huit verres, si on les remplit à moitié. Faut-il encore essayer Avec modération !

Journal L’UNION 2016 - Sophie CLAEYS-PERGAMENT




Vivre sous les obus dans les caves de champagne
<big>Vivre sous les obus dans les caves de champagne</big><big></big><big></big>
 


Seule grande ville située sur la ligne de front, Reims a subi pendant plus de 1000 jours les bombardements ennemis. Dès lors la question s’est posée à la population : comment continuer à vivre sous un tel déluge de fer et de feu ?

Habitat troglodyteIl y a ceux qui ont fui, et ceux qui sont restés. Ces derniers ont très vite adopté la technique du poilu dans sa tranchée : se cacher en s’enterrant. La cave de la maison servira alors d’abri. Mais pour les habitants qui n’ont pas cette chance, reste une solution de repli : les caves de champagne. Leurs kilomètres de galerie creusées dans la craie créent les conditions d’une vie souterraine, que l’on ne pourrait certes qualifier d’idéale, mais où se trouve un relatif confort. Et surtout, cet antre offre un bien particulièrement précieux en temps de guerre : la sécurité. Les obus épargnent les entrailles de la ville.
Des familles entières adoptent une vie troglodyte. Salon, salle à manger, chambres à coucher, cuisine, bureaux et même chapelle privée : tout y est ! L’espace est vaste, bien aéré, éclairé à l’électricité, décoré avec les moyens du bord et maintenu à une température constante de 16 ou 17 degrés grâce au poêle à charbon.
Outre les particuliers, les services publics trouvent eux aussi refuge sous terre. Les services de la mairie, de la sous-préfecture et de la police s’installent à leur tour dans les caves. Un millier d’écoliers viennent s’instruire dans des classes improvisées entre les piles de bouteilles.
On y célèbre des mariages, des communions, des obsèques religieuses Les hôpitaux descendent eux aussi soigner les malades et les blessés. On donne des concerts et même un opéra chez Roederer.

Les crayères à livre ouvert
Durant la Grande Guerre, les caves de champagne ont accueilli non seulement des civils, mais également des militaires, auxquels elles servaient de cantonnement. Il reste de leur séjour à plusieurs mètres sous terre de multiples traces sous forme de gravures. Le soldat grave son nom, sculpte un portrait, inscrit une date ou une pensée, dessine une scène ou un objet les parois des crayères champenoises sont un livre ouvert sur le passé.

Empreintes et partages N°3

Edition automne 2015


L’en verre du décor
<big><big><big>L’en verre du décor</big><big></big><big></big></big><big></big></big><big></big>


Les bienfaits de la diplomatie du verre


Longtemps boudé par les pouvoirs publics, le vin revient en grâce sous les ors de la République. Une nouvelle d’importance. En effet, malgré les milliers d’emplois et les milliards d’euros que pèse cette filière, les dirigeants sont le plus souvent tétanisés à l’idée de s’afficher avec un verre à la main. Halte aux photos et aux images possiblement mal interprétées !
Ainsi, le ministère des Affaires Etrangères ramène désormais dans le jeu ce fleuron de notre économie, grand pourvoyeur de devises et bienfaiteur de notre balance commerciale. De handicap, il devient atout et la diplomatie du verre se met en route.


GASTRONOMIE ET UNESCO

En mars, des chefs ont bichonné des banquets partout sur le globe pour célébrer le repas à la française, une tradition reconnue par l’Unesco depuis 2010. Un dîner d’apothéose s’est même tenu au palais de Versailles. Rien de moins.
Le monde viticole, déjà bousculé sur le terrain du respect de l’environnement, a suffisamment souffert de cette absence de reconnaissance au plus haut niveau pour ne pas se réjouir de cette évolution.


UN COMBAT CONTINU

Le combat continue, y compris sur le terrain règlementaire. Un projet de loi de santé publique rouvre ainsi des plaies jamais complétement refermées. Une partie de l’univers des blouses blanches remet en cause l’idée même qu’une boisson alcoolisée puisse être appréciée avec parcimonie, sans excès, ni comportements coupables. Exemple ? La mention « l’abus d’alcool est dangereux pour la santé » utilisée sur les éléments publicitaires pourrait devenir « L’alcool est dangereux pour la santé ». Ce qui n’est pas du tout la même chose.

Dans un pays de tradition et d’équilibre comme le nôtre, il serait dommageable que tout le monde n’arrive pas à trouver sa place, sans combats stériles d’arrière-garde.


César Compadre
Terre de Vins - Septembre 2015



Ambassadrices de Bulles
<big>Ambassadrices de Bulles</big><big></big>

Les meilleurs ambassadeurs du champagne sont souvent des ambassadrices. Depuis, la marquise de Pompadour, pour qui « seul le champagne laisse la femme belle après boire », jusqu’à Sarah Bernhardt ou Marilyn Monroe, en passant par les têtes couronnées du Second Empire, nombreuses ont été les dames qui, ont fait rayonner le célèbre vin à bulles.

Destin d’exception
Le champagne le leur rend bien, plusieurs femmes sont des célébrités. Née Barbe-Nicole Ponsardin (1777 – 1866), cette champenoise eut une vie hors du commun. Veuve à 27 ans, elle réussit à convaincre sa belle-famille de ne pas vendre et reprit brillamment l’activité, dans un contexte économique de blocus commercial terrible imposé par les guerres napoléoniennes vers ses marchés phares : l’Angleterre, la Prusse, la Russie Elle fut aussi une grande technicienne, mit en marché le premier millésime, s’intéressa au champagne Rosé et inventa la table à remuage. Elle fut aussi une femme de cœur, en fondant une maison de retraite et une caisse des écoles.
Un demi-siècle plus tard, Jeanne-Alexandrine Pommery (1819 – 1890) reprit, elle aussi, l’activité de son mari brutalement décédé. Elle réalisa une véritable opération d’urbanisme dans Reims pour construire ses caves monumentales. Collectionneuse d’art, elle fit don à l’Etat du tableau « Les Glaneuses » de Millet.
Elisabeth Law de Lauriston-Boubers (1899 – 1977) alias Mme Bollinger, prit en 1941 les rênes de sa maison de Champagne, alors en pleine occupation.
D’origine écossaise, elle relança à la Libération les marchés anglais et américain, réalisant de grands voyages pour assurer le rayonnement de sa marque. Femme charismatique et ambassadrice de charme, elle inventa notamment les célèbres champagne millésimés RD (récemment dégorgés), spécificité de la maison Bollinger.

Héroïnes anonymes
Hors des personnalités, le vignoble a toujours fait appel aux « petites mains » féminines pour certains travaux des vignes et des caves. Lors des guerres, leur rôle est devenu central.
Les femmes ont dû prendre la suite de leurs maris dans des conditions particulièrement difficiles (phylloxéra, pénurie de matériel, de produits viticoles, destruction du vignoble).
À partir de 1915, une procédure a été mise en place par l’Etat pour affecter des soldats permissionnaires aux exploitations. Mais le système s’est avéré peu efficace. Ainsi, le maire du village de Villers-Marmery, qui avait officiellement sollicité 520 permissionnaires pour les vendanges de 1915, n’en reçut au final que 15.
Toutes ces femmes anonymes qui ont « tenu » le vignoble de Champagne pendant les années 14 – 18 méritent l’admiration. Étonnamment, cet épisode n’a pas servi leur émancipation. « Lorsque les hommes sont revenus, les femmes sont retournées à leur position antérieure, doublée de la mission de repeupler la France, observe Claire Desbois-Thibault. Ce n’est qu’à partir de la Deuxième Guerre Mondiale que, des courants féministes et du droit des votes des femmes, a émergé une autre vision des vigneronnes ». Il faut attendre 1980 pour que les Champenoises acquièrent enfin une reconnaissance via la création d’une commission féminine au Syndicat Général des Vignerons.

Par Jöelle W.Boisson – Terre de Vins – février 2015


UNESCO : Champagne ou Tequila ?
<big>UNESCO : Champagne ou Tequila ?</big><big></big><big></big>

Les paysages de Champagne seront-ils inscrits en 2015 au Patrimoine mondial de l’humanité ? La candidature est entrée dans sa dernière ligne droite avec la venue d’un expert mandaté par l’Unesco. Après plusieurs rebondissements et huit ans de procédures, le succès sera-t-il à la clé ?

Rappel, les paysages du champagne postulent au titre de « paysage agro-industriel vivant ». Pour comprendre l’enjeu du dossier, il faut être précis. « L’Unesco a classé beaucoup de biens ou lieux spectaculaires, mais peu de dossiers de patrimoine industriel vivant, note Pierre Cheval, président de l’association des paysages de Champagne. C’est une notion d’une grande originalité et très moderne ».
Le dossier démontre comment le champagne a façonné les paysages et l’organisation de la région. Ce sont d’abord les coteaux modelés par les vignes et leur alignement façon jardin à la française. Ce sont aussi les crayères, monde souterrain, mystérieux et calme, où près d’un milliard de bouteilles vieillissent tranquillement. C’est enfin tout le bâti caractéristique de l’industrie du champagne : les villages viticole, les maisons de champagne en enfilade à Epernay ou des quartiers comme le chemin vert à Reims, construit pour les ouvriers verriers et caractéristique de l’architecture sociale du XIXème siècle.
Enfin, le champagne, c’est aussi un produit de notoriété mondiale, symbole de la fête et du succès.

À tous ces égards, parmi la quarantaine de projets en cours, un des principaux concurrents pourrait être la région de Tequila au Mexique, caractéristique, elle aussi, d’un paysage organisé autour d’une production industrielle de notoriété mondiale.
Champagne ? Tequila ? Autre ? Les façons peuvent être multiples d’arroser le succès !

Terres et Vins – Hors série Février 2015



Les bulles de Champagne
Les bulles de Champagne
Selon un décryptage de Sciences et Avenir, les fines bulles rendraient le breuvage meilleur, tant sur l’aspect gustatif que sur l’esthétisme du produit.

On en compte environ 10 millions par verre et elles procurent de délicieuses sensations en bouche : les bulles semblent être le secret d’un bon champagne ! C’est du moins ce que rapporte cette semaine le magazine en ligne Sciences et Avenir. En effet, la taille des bulles serait à prendre en compte pour juger de la qualité du champagne. Selon nos confrères, de fines bulles rendraient le breuvage meilleur, et ce pour plusieurs raisons.
De petites bulles pour éveiller les papilles
Tout d’abord, de fines bulles semblent moins agressives en bouche que d’autres bulles, un peu plus volumineuses, que l’on retrouve dans certaines boissons gazeuses. Si le champagne sait se distinguer des autres boissons gazeuses, alors il paraîtra plus fin aux yeux des consommateurs. De plus, l’article nous révèle que plus les bulles sont petites et plus elles sont nombreuses, ce qui permet aux molécules aromatiques de se libérer et d’offrir diverses saveurs. Ces bulles stimulent également les récepteurs de notre bouche, particulièrement sensibles à la pression et à la taille. Si elles sont plus fines, elles seront plus facilement détectables pour ces récepteurs qui transmettent par la suite des signaux sensoriels au cerveau. Autrement dit, plus il y a de bulles facilement détectables, plus elles éveilleront vos papilles !
Peut-on contrôler la taille des bulles ?
Si les fines bulles forment de jolies colonnes ininterrompues allant du fond du verre à la surface, il nous est hélas impossible de les reproduire pour la fabrication du champagne. Aujourd’hui, la taille des bulles ne se contrôle pas et si les millésimés ont de fines bulles, c’est uniquement parce qu’en vieillissant le champagne perd une grande quantité de CO2, et donc de pression à l’ouverture de la bouteille. Ainsi,
il vous suffira d'une coupe pour vous faire une idée de la qualité de votre champagne !

Sciences et Avenir – Janvier 2015


Vins et Champagnes en altitude
 


Vins et Champagnes en altitude


À 2300 mètres d’altitude, faire tourner un restaurant gastronomique est un défi. Magali et Jean Sulpice, gérants du restaurant L’Oxalys (deux étoiles), à Val Thorens, le relèvent tous les jours.
Une opération aussi simple que la cuisson d’un œuf demande deux fois plus de temps qu’en plaine, car l’eau bout à 90 degrés et non à 100. Le pain est cuit sur place, trois fois par jour, avec une pâte ré-humidifiée, pour éviter qu’il s’assèche.

Les mêmes contraintes et la même exigence sont de rigueur à la cave. Magali Sulpice, énonce la règle d’or : « Il faut attendre trois semaines minimum entre la livraison d’un vin et son ouverture. Sinon, soit il est complètement refermé, resserré, soit il s’exprime trop vite, comme s’il avait été carafé puis remis en bouteille ».


LA DÉLICATESSE DU CHAMPAGNE EST ACCENTUÉE

L’adaptation n’est pas un problème pour le champagne, qui vit très bien l’altitude. « La pression atmosphérique moindre, donne une impression de bulles plus fines et en plus grande quantité. La délicatesse du champagne est accentuée » décrit Magali Sulpice.

La Revue du Vin de France
Janvier 2014



Montagne de Reims :

Bientôt une forêt d’exception ?



<big><big>Montagne de Reims : Bientôt une forêt d’exception ?</big><big></big></big><big></big>
Les forêts domaniales de la Montagne de Reims sont candidates au label « Forêt d’exception » comme 17 autres forêts prestigieuses parmi lesquelles la Grande Chartreuse ou Fontainebleau.

Depuis 2011, l’Office National des Forêts (ONF) travaille à la labellisation des forêts de Verzy, du Chêne à la Vierge et d’Hautvillers, un espace forestier d’environ 3 500 ha.

Crée par l’ONF au niveau national, le label « Forêt d’exception » distingue la gestion d’excellence de forêts domaniales reconnues pour leur patrimoine unique en termes de biodiversité, de paysages, d’histoires ou de bois de grande valeur.

Le sentier botanique des Rinsillons, en forêt d’Hautvillers, récemment inauguré grâce au mécénat des maisons Moët & Chandon et Veuve Clicquot Ponsardin, est un premier pas vers l’obtention de ce label.


La Marne Le Mag n° 44 Eté 2013


 

La truffe noire hivernale (Tuber melanosporum), une pépite capiteuse

 

<H3 style="MARGIN: auto 0cm"><FONT face="arial, helvetica, sans-serif"><SPAN class=s1>La truffe noire hivernale (Tuber melanosporum), une pépite capiteuse</SPAN><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p></FONT></H3>

Au nez, son parfum, imposant au premier abord, révèle sa complexité dans un second temps : puissant, subtil, à la fois "frais" et "chaud", avec une extraordinaire persistance aromatique.
Ses références olfactives évoquent aussi bien le règne végétal (herbe fraîche, coupée ou sèche, tabac humide, feuilles de chêne en décomposition, racines, humus, terre humide, terreau, champignons séchés type "trompette"), le règne animal (cuir humide, fourrure de renard, charcuterie légèrement fumée, musc) voire, dans un autre registre, une note sucrée de fruits à noyaux, jaunes et mûrs.

Ses meilleurs accords avec le Champagne

Un Champagne riche, structuré, voire tannique, puissant et vineux, au tempérament trempé. Soit un Blanc de noirs (à base de pinot noir et/ou de pinot meunier), dans la fougue de leur jeunesse, soit un Champagne millésimé, complexe et mature, à majorité de cépages noirs.

 


Un menu facile à élaborer pour une soirée glamour

  • En amuse-bouche

    Quelques lamelles de truffe fraîche sur des tranches d'une bonne baguette légèrement beurrée. 
    Saupoudrez d'une pincée de fleur de sel de Guérande.


    Saint-Jacques et truffes noires : 
    6 noix de Saint-Jacques. 6 lamelles de truffe noire d' 1 mm d'épaisseur. Quelques feuilles de mesclun. Huile d'olive douce. Sel. Poivre. 

    • Saisir les noix de Saint-Jacques à l'huile d'olive 1 minute sur chaque face, sans les laisser colorer.
    • Les inciser horizontalement aux 3/4 et y glisser une lamelle de truffe.
    • Servir aussitôt, accompagnées de quelques feuilles de mesclun, arrosées d'un filet d'huile d'olive.
    • Salez, poivrez.
  • Petits chaussons de pommes de terre à la truffe noire par Guy Savoy 

    60 g de truffes entières, 600 g de pommes de terre, 60 g de poireaux, 1/2 petit oignon, 125 g de beurre, sel, poivre du moulin.


    • Eplucher les pommes de terre, les poireaux, les oignons et les laver.
    • Tailler les pommes de terre à la mandoline en lamelles de 3 mm d'épaisseur. Les laver pour en ôter l'amidon et les laisser dans l'eau.
    • Mettre 75 g de beurre à clarifier dans une sauteuse à feu très doux.
    • Emincer très fin les oignons et les poireaux, les faire étuver avec 15 g de beurre à feu doux jusqu'à cuisson complète. 
    • Egoutter les pommes de terre, bien les essuyer. Les mélanger dans un bassin avec les 3/4 du beurre clarifié.
    • Assaisonner de sel et de poivre du moulin.
    • Disposer les lamelles de pommes de terre en les chevauchant dans la plaque à rôtir préalablement beurrée.
    • Les cuire au four (th.6) pendant 1/4 d'heure environ. 
    • Tailler la truffe en très fines lamelles. Une fois cuites, étaler les lamelles de pommes de terre sur une table (6 par personne).
    • Disposer sur chaque lamelle un peu du mélange poireaux-oignons, puis une lamelle de truffe.
    • Recouvrir d'une lamelle de pommes de terre. 
    • Découper ces petits chaussons avec l'emporte-pièce afin d'obtenir une forme régulière, les disposer dans un plat beurré, les badigeonner de beurre clarifié à l'aide d'un pinceau, les faire colorer sous une salamandre ou à feu très chaud.
    • Une fois colorés, les disposer dans chaque assiette.
  • Coquillettes au sucre et truffe noire par Christophe Dufossé

    Beurre 30g, Sucre semoule 40g, Coquillettes 100g, Crème liquide 15cl, Truffe de 30grs par personne. 

    • Cuire les coquillettes dans l'eau bouillante "al dente". Egoutter. Réserver.
    • Faire réduire la crème de moitié.
    • Parer les truffes et tailler en julienne.
    • Au moment de servir, poêler les coquillettes avec le beurre, le sucre, ajouter la crème réduite et la julienne de truffes.
    • Servir.

Une Expo à ne pas manquer!

<P style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class=MsoNormal align=center><FONT size=5 face="Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif">Une Expo à ne pas manquer !</FONT></P>
 

 

L’Atelier de Bacchus expose dans les celliers du Champagne Etienne Lefèvre, du 1er Novembre 2012 au 31 Mai 2013 !

 

L’Atelier de Bacchus se veut être une exposition technique et stylistique dans le domaine des arts plastiques.

 

Son support unique est la barrique de vin, cet objet noble, nourricier dont la forme ovale, évoque féminité et sensualité la Muse idéale !

 

L’auteur de ce projet est Sébastien Basile, peintre plasticien français. Il réalise également des toiles (nues essentiellement).

 

 

Sébastien Basile

 

www.latelierdebacchus.over-blog.com


Le champagne Rosé de l'entrée au dessert

<P align=center><FONT size=4 face="arial, helvetica, sans-serif"><STRONG>Le champagne Rosé de l'entrée au dessert</STRONG></FONT></P>

 

 

Quoi de plus classique que de servir un champagne, même à table ? S’il est souvent réservé à l’apéritif, ne l’oublions pas , c’est avant tout un vin !

 

Un grand champagne rosé pour tout le repas, pourquoi pas ? C’est vrai qu’il faut aimer la bulle. Mais lorsque le champagne est soigné, la bulle se fait oublier. Elle n’est là que pour transporter les plus délicats effluves  du fruit : le pinot noir, cépage majoritaire dans le cas d’un rosé. Un vin bien particulier qui peut, lorsqu’il est bien né, sur les Grands crus de préférence, livrer une personnalité intense souvent équivalente à celle d’un rouge délicat.

 

Il y a certes deux façons de faire un champagne rosé, mais l’influence de la vinification est moins importante pour l’accord que la provenance des raisins et le vieillissement du vin.

Pour certains, le rosé champenois idéal est issu d’un assemblage de vins blancs et de vins rouges des Coteaux champenois. Pour d’autres, c’est le pressurage direct de raisins rouges qui donne le nec plus ultra.

Dans les deux cas, légèreté fait loi : le discours pétillant d’une bulle rose de Champagne donne de l’air au mariage. Le plat, qu’il soit né en mer ou sur terre, prend de l’ampleur ; la bulle « craquette » sous la langue et réclame  du moelleux, elle le trouve avec le mille-feuille de harengs  et la chair ferme du canard.

Souvent débouché sauvagement à la fin du repas pour un dessert aux fruits par des « bleus » de l’accord mets et vins, le champagne se rétracte sur son acidité. A l’inverse, faire sauter le panache d’un champagne dès l’entrée, c’est oser un rosé qui tiendra grâce à sa droiture souvent minérale, ses notes de fruits, d’épices et, pas bégueule, s’installera sans frémir sur une grande variété de saveurs.

Si le champagne monte en température sur le dessert, ce n’est pas plus mal pour le sucre, mais il faudra néanmoins le placer à table dans un seau à glace.

 

Cuisine et Vins de France

 

Septembre – Octobre 2012

 

 


Champagne et Parmesan

<P align=center><FONT size=4 face="arial, helvetica, sans-serif"><STRONG>Fromage et Vins</STRONG></FONT></P>

 

 

Cet italien est une star internationale. Ses meules sont devenues un tel trésor financier qu’elles sont désormais sous haute surveillance. Avec le champagne, ils sont du même monde. La bulle légère et alerte du vin taquine la texture ferme et granuleuse de la pâte, l’arrondit puis rafraîchit le palais en le laissant fringant pour une autre bouchée ou une autre flûte. Le partenaire idéal sera ample, rond et profond, de préférence millésimé.

 

Cuisine et Vins de France

 

Septembre – Octobre 2012

 

 


Gido van Imschoot a remporté le concours des Ambassadeurs de Champagne 2012
<FONT size=4 face="arial, helvetica, sans-serif"><STRONG>Gido van Imschoot a remporté le concours des Ambassadeurs de Champagne 2012</STRONG></FONT>

 

 

Gido VAN IMSCHOOT, responsable des formations d’œnologie à la célèbre école hôtelière de Spermalie à Bruges, devient le 8ème Ambassadeur Européen du Champagne.

 

Passionné de vin, Gido crée sa propre académie du vin en 1994, Pantha Rei et s’est lancé dans un nouveau projet « Vine-Art.be » en plus des master classes qu’il organise.

 

Infatiguable, Gido a écrit et publié 5 livres sur le vin et la gastronomie dont un consacré au Champagne.

 

Cette année, le Concours Européen des Ambassadeurs du Champagne a eu le plaisir d’accueillir un nouveau pays, l’Autriche qui vient rejoindre les 8 pays européens déjà présents.

 

A l’issue de la journée d’épreuves – qui comprend une dégustation et une leçon théorique - le jury du concours, composé de professionnels du vin de chacun des neufs pays en compétition, a souhaité récompenser la passion et l’expérience de Gido VAN IMSCHOOT en le désignant comme Lauréat de cette 8ème édition de ce Concours Européen des Ambassadeurs du Champagne. 

 

Par ailleurs, Chiara GIOVONI, représentante de l’Italie, sommelière passionnée et bloggeuse active ne démérite pas en devenant Vice Lauréate de cette 8ème édition.Elisabeth EDER, la candidate Autrichienne, sommelière indépendante et enseignante à la Austrian Wine Academy décroche quant à elle le Prix Spécial du Jury.


Faux champagne : une traque mondiale

Faux champagne : unetraque mondiale

 

Unilever et son shampoing « Anchélon Champagne » viennent d’en faire les frais. La défense de l’appellation est menée avec obstination par le CIVC qui traque sur toute la planète contrefaçons et contrefacteurs. Panorama.

Si le champagne avec ses quelques 320/330 millions de bouteilles vendues, représente moins de 10% de la vente mondiale de vins mousseux, sa part dans la valeur créée par l’industrie du mousseux dépasse largement ses 10%. Responsable de la défense de l’appellation champagne au Comité Interprofessionnel des Vins de Champagne (CIVC), Charles Goemare était venu expliquer au cours d’un colloque organisé en 2009 par la Compagnie des Experts à la Cour d’Appel de Reims combien cette différence nourrit bien des appétits illégaux, individuels ou collectifs. Le jeune juriste évoquait ainsi le cas d’un chauffeur de taxi parisien condamné fin 2008 pour avoir apposé sur des bouteilles de simple mousseux des étiquettes « champagne » et avoir réalisé pour  l’occasion une juteuse plus-value. Ce type d’opération peut être mené sur une plus grande échelle comme ce fut le cas en novembre 2008 à  Cunéo dans le nord de l’Italie. La police y découvrait un atelier clandestin, très probablement  lié à la mafia, qui stockait 35 kg de fausses étiquettes de marques de champagne prestigieuses. Les policiers trouvèrent même des bouteilles qui imitaient parfaitement la forme des Dom Pérignon ainsi que des marques à feu (outil permettant de marquer le bout du bouchon) d’opérateurs champenois prestigieux.

Depuis 1843

« Le détournement de notoriété, c’est-à-dire l’utilisation abusive du mot champagne, constitue les ¾  de nos dossiers » expliquait Charles Goemare. L’interdiction faite à la puissante société Yves Saint Laurent de commercialiser son parfum « champagne » a constitué l’un des coups d’éclat le plus retentissant du CIVC. Mais les champenois savent défendre leur appellation depuis bien longtemps. Dès 1843, ils obtenaient de la justice de l’époque une interdiction faite à des producteurs de mousseux du Val-de-Loire de commercialiser leurs vins sous l’étiquette champagne. Depuis, le lobbying n’a pas cessé. Et il paie. Depuis le 1er août 2009, le système de protection de la marque s’est étendu à l'ensemble de l’Union Européenne. Un premier pas vers une mondialisation qui peine cependant à se mettre en place.

Certes, des accords bilatéraux ont permis que l’Australie, l’Afrique du Sud, le Canada, l’Ukraine et le Chili n’utilisent plus indûment l’appellation champagne. Mais il reste encore beaucoup à faire au Brésil, aux Etats-Unis où 47% du champagne vendu est du faux champagne, en Argentine, en Russie où les experts estiment le marché du faux champagne entre 200 et 300 millions de bouteilles. Les choses évoluent positivement. Charles Goemare rappelait que le CIVC avait pu faire interdire du champagne californien sur le marché camerounais. Mais les usurpateurs ont de la suite dans les idées. Ainsi de ce « Shampagne of Ethiopia » découvert en 2009 par les douanes suèdoises.

 

Dominique CHARTON

Mag’Info  Octobre - Novembre 2010


Pétillant

Pétillant

 

Frédéric Cassel, le grand pâtissier de Fontainebleau, lance pour les fêtes un macaron au champagne. 

Bénéficier de l'effet éclatant se mérite : surtout ne croquez pas, laissez fondre doucement en bouche.

La bulle taquine les papilles, et le coeur moelleux chocolat-ivoire fondant révèle le parfum délicat du champagne rosé...

Le coffret de 4 macarons, 6 €

Cassel Pâtisserie, 71 rue Grande, Fontainebleau

Régal Magazine - décembre 2009

 


 

Du bien-fondé des magnums

<P><STRONG><FONT face="arial, helvetica, sans-serif"></FONT></STRONG> </P><P align=center><STRONG><FONT face="arial, helvetica, sans-serif">Du bien-fondé des magnums</FONT></STRONG> </P>

 

Un magnum n’est pas seulement plus convivial et plus élégant lorsqu’il passe à table, il est aussi le contenant le plus approprié pour un long élevage en cave car les diamètres du goulot et du bouchon sont identiques à ceux de la bouteille de 75 cl alors que le volume de vin contenu dans le flacon est deux fois plus important.

L’évolution du vin, soumis à la tyrannie de l’oxydation, est donc plus lente, les défauts de bouchons sont moins perceptibles.

Les champagnes ainsi préservés protègent mieux leurs bulles.

 

Cuisine et Vins de France – octobre 2009


 

Le retour des vendanges à la main

<STRONG>Le retour des vendanges à la main</STRONG>

 

Deux écoles s'affrontent. Les vendanges faites à la main et celles effectuées à la machine. Les premières gagnent du terrain.

De septembre à octobre, c'est le temps des vendanges, le temps le plus heureux de la vigne, celui de l'allégresse décrite par Balzac et Rousseau.

En France, 61 % du vignoble est vendangé à la machine. Vendanges à la main contre machine à vendanger ? Cette hypothétique querelle entre Anciens et Modernes n'a pas lieu d'être quand la vendange manuelle est inscrite aux cahiers des charges de l'AOC (appellation d'origine contrôlée). Le raisin, pour une qualité de vin optimale, doit arriver en grappe entière au pressoir.

Au pied de la colline de Brouilly. Claude Geoffray (Château Thivin) élabore avec art un cru du Beaujolais, la Côte de Brouilly, sur des coteaux abrupts entre 25 et 45 % de pente où la mécanisation est impossible. Autre spécificité régionale, le gamay. Dans le Beaujolais, «on coupe le gamay à la serpette pour qu'il arrive en grappe entière dans la cuve. Si la nature a ses raisons, l'homme a ses passions.

Chez les Hugel en Alsace, la philosophie est claire : «de nos vins les plus simples comme le “gentil” (cépage) à nos vins les plus célèbres (sélection des grains nobles), la vendange manuelle est incontournable, si l'on veut obtenir de la pureté et de la finesse. La preuve ?, dit-il : « la pureté d'un champagne ! » Ne pas secouer ses vignes, ne pas faire éclater ses raisins, bref, éviter l'oxydation des jus et ces goûts phénoliques et herbacés que l'on retrouve dans les bouteilles à 5 euros en grande surface.

Si la supériorité qualitative du travail manuel n'est plus à prouver, son coût et ses contraintes (recruter les vendangeurs, les nourrir, les loger) restent un choix que l'on peut plus ou moins se permettre. Alors, bien sûr, la machine écorne quelque peu l'image d'Épinal des vendanges champêtres. «Les gens sont attachés à cette image», renchérit Julien Brocard à Chablis.

Au Domaine Brocard, on panache. Vendanges manuelles pour les 1ers crus et grands crus, et vendanges mécaniques pour les parcelles de petit chablis, chablis et bourgogne.

D'autres prennent exemple sur le bon sens des anciens. «Ils ne se sont jamais trompés», considère-t-on chez Corton André. À Pauillac, au Château Pontet-Canet, Alfred Tesseron, a réintroduit trois chevaux. «Un attelage tasse six fois moins le sol qu'un tracteur», dit-il.

Le Figaro – Septembre 2009


 

Un phare sur une mer de vignes

<STRONG>Un phare sur une mer de vignes</STRONG>
 

Il est des centenaires qui se portent de mieux en mieux. A l’image du vin de champagne qu’il symbolise, le phare de Verzenay se bonifie au fil des décennies trônant, tel un seigneur depuis cent ans dans le périmètre mythique du vignoble champenois. Cent ans pour le phare de Verzenay, dix ans pour le musée de la vigne. Avec plusieurs milliers de visiteurs depuis qu’il a ouvert ses portes, l’écomusée de Verzenay a fait la preuve qu’il répondait aux attentes culturelles et touristiques. Encore fallait-il ne pas en rester là. Donner un nouveau souffle à ce complexe était, de l’avis même du président Douadi, devenu indispensable. Ainsi, nous découvrons un nouvel éclairage nocturne, une accessibilité au sommet du phare, permettant de contempler un panorama à couper le souffle, mais aussi la création de nouveaux espaces dans un musée où l’interactivité règne. On a su en ces lieux conjuguer l’avenir au présent : la meilleure façon sans doute de vivre avec son temps.

L’Union – août 2009


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